Remedios Varo (1908-1963)

Artprice a observé une hausse importante de sa cote depuis le début d’année. La peintre surréaliste espagnole Remedios Varo (1908-1963) parvient à enregistrer de beaux scores aux États-Unis en pleine pandémie, séduisant les collectionneurs par la forte...

Un financier argentin du nom d’Eduardo Costantini, grand collectionneur d’art latino-américain. Les œuvres Omi Obini de Wifredo Lam et Armonía de Remedios Varo, acquises pour un total de 13,44 M€ lors d’une vente à New-York en juin dernier, rejoindront les cimaises du musée privé du collectionneur, à Buenos-Aires.

Régulièrement cité dans le top 200 des collectionneurs d’Artnews, le promoteur immobilier argentin Eduardo Costantini est entièrement dévoué à la promotion de l’art et de la culture en Amérique latine.

Au sortir du second conflit mondial, le surréalisme poursuit son développement, en particulier outre-Atlantique. Plus inquiètes, les artistes femmes sont aussi plus contemplatives. Elles méditent désormais sur les métamorphoses de la vie, les voyages dans l’espace et le temps.

Avec plus de vingt artistes et plus de quatre-vingt-dix œuvres provenant d’une quarantaine de collections publiques et privées, cette exposition explore le goût des surréalistes pour l’ésotérisme, l’alchimie et l’occulte, thèmes délaissés depuis l’exposition...

La dispersion imminente de deux collections, où se côtoient Yves Tanguy, Toyen, Joan Miró ou encore Hans Bellmer, va bientôt faire revivre la frénésie créative du surréalisme. Et rappeler les liens affectifs qui unissaient ces enfants terribles.

Le deuxième chapitre surréaliste de la bibliothèque Geneviève & Jean-Paul Kahn met en exergue des femmes éprises de liberté, celle qui « commence où naît le merveilleux » et « promet amour et voyages » dans la «vague de rêves».

Les presque deux cents documents, tableaux modernes, dessins et photographies surréalistes réunis dans deux collections, celle de Clarisse Legrand première épouse de Gérard Legrand, poète, philosophe, essayiste et proche collaborateur d’André Breton et...

Engagée et muséale, cette 59e édition, qui récompense nombre de femmes artistes, semble souligner les turbulences du monde. Florilège d’œuvres, artistes et pavillons nationaux à ne pas manquer.

Pour la première fois, une exposition s’intéresse aux artistes de l’exil espagnol et aux camps d’internement dans lesquels la France enfermait des «étrangers indésirables».