Giovanni Battista Salvi (1609-1685)

Cette Vierge à l’Enfant due au grand peintre italien du XVIIe siècle irrade une douceur ineffable.

Il Sassoferrato (1609-1685) est le peintre des madones par excellence. Son style raphaélesque a séduit bien des amateurs comme cet après-midi sous le marteau de Coutau-Bégarie, avec une Vierge en buste adjugée à 31 000 €.

Dans la riche vente orchestrée par Christie’s à Paris, ce coffret italien en pierres dures est remarqué pour sa préciosité et son élégance.

Le musée a annoncé l'acquisition d'une Etude de buste d’homme de profil de Giovanni Battista Crespi, dit Il Cerano (1573-1632), l'un des grands peintres lombards du XVII siècle. Cette pierre noire et craie sur papier aurait été réalisée dans la jeunesse du maître. Le Louvre ne conserve que deux dessins de sa main.

Rien ne venait réveiller l’Enfant Jésus endormi, veillé par sa mère, pas même le bruit des enchères qui le portaient sur l’autel à 30 912 €. On devait cette toile ovale (37 x 44 cm), au sujet annonciateur de la nuit de Noël à venir, à Giovanni Battista...

Entre sabre et bouzouki, l’artiste romantique livre dans ce dessin riche en symboles un moment de vie inédit.

Sassoferrato adopte le nom de son lieu de naissance, un village des Marches. Peintre du culte marial, promu par la Contre-Réforme, il affiche un style raphaélesque.

Il représente des Punchinelli, ces clowns bossus de la Commedia dell’arte que Tiepolo dessina à maintes reprises. Acquis en 1936 à la vente Henry Oppenheimer par Osbert Sitwell, le grand-oncle de l'actuelle propriétaire, puis considéré comme perdu, il est proposé par Dreweatts pour 150 000/200 000 £ les 16-17 novembre.

Par ses couleurs célestes, cette toile du peintre suisse, père des célèbres Diego et Alberto, nous aspire dans l’immensité de l’horizon alpin ; elle décrochait une adjudication millionnaire sous le marteau de Koller.

Un touchant tableau religieux fêtera Noël avant l’heure dans une prochaine vente bourguignonne. Attention, chef-d’œuvre !