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W comme Wedgwood

Publié le , par Marielle Brie de Lagerac

En quelques années, Josiah Wedgwood est parvenu à conjuguer innovation, industrie et artisanat, jusqu’à incarner encore aujourd’hui la quintessence du néoclassicisme britannique.

Wedgwood, XIXe siècle, vase couvert à col étroit et piédouche, h. 26 cm. Hôtel Drouot,... W comme Wedgwood
Wedgwood, XIXe siècle, vase couvert à col étroit et piédouche, h. 26 cm. Hôtel Drouot, 10 février 2010. Beaussant - Lefèvre & Associés OVV. M. Vandermeersch.
Adjugé : 800 €
C’est non sans ironie que Josiah Wedgwood  (1730-1795) dut en partie sa carrière à un handicap au genou, qui l’empêcha de terminer son apprentissage de potier auprès de son frère dans la ville de Burslem – aujourd’hui Stoke-on-Trent. Dès 1754, il se voue à l’expérimentation de nouvelles pâtes, constatant que les céramiques de son comté du Staffordshire brillent surtout par leur déplorable qualité. En 1759, il s’associe à un potier et élabore une glaçure verte raffinée, couvrant une vaisselle rococo en trompe l’œil, à forme de fruit ou de légume. Mais surtout, l’imitation de la porcelaine l’obsède. À  force d’essais, il parvient en 1763 à mettre au point une faïence fine de couleur crème – dite cream-ware . Cette dernière séduit en 1765 la reine Charlotte, qui autorise Wedgwood à nommer sa vaisselle queens-ware , et d’atteindre par cet adoubement une clientèle aristocratique,…
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