Dès le VIesiècle, le verre coloré fait son apparition dans quelques fenêtres d’églises. Cette technique primitive va s’imposer au Xe siècle avec l’avènement du vitrail au plomb, promis à un bel avenir.
Jacques Grüber (1870-1936), vitrail, vers 1920-1925, non signé, à huit éléments montés dans des châssis en bois, en verre américain chenillé, opalescent, iridescent, cabochons facettés, verre peint, verre polychrome multicouche et résille de plomb, 243 x 193,5 cm (détail). Bayeux, 11 novembre 2020. Bayeux Enchères OVV. M. Camard. Adjugé : 84 000 €
Jacques Grüber (1870-1936), vitrail, vers 1920-1925, non signé, à huit éléments montés dans des châssis en bois, en verre américain chenillé, opalescent, iridescent, cabochons facettés, verre peint, verre polychrome multicouche et résille de plomb, 243 x 193,5 cm (détail). Bayeux, 11 novembre 2020. Bayeux Enchères OVV. M. Camard. Adjugé : 84 000 €
Grâce au Traité des divers arts du bénédictin Théophile, nous savons que la technique du vitrail au plomb contemporaine ne diffère pas tellement de celle employée au XII e siècle. Laborieux et exigeant, cet art a tôt fait de mettre en concurrence les peintres et les vitraillistes, mais curieusement, les premiers ont plus souvent accaparé le domaine des seconds que l’inverse. Pourtant, six délicates étapes sont nécessaires à la réalisation d’un vitrail : préparation du verre, dessin d’un patron dont on numérote chaque pièce pour faciliter le découpage au fer rouge, assemblage du verre coloré, peinture, cuisson de celle-ci et mise au plomb. Chaque opération présente des difficultés selon la matière que l’on travaille et l’effet souhaité. Jusqu’au XIX e siècle, les couleurs sont obtenues par l’ajout d’oxydes métalliques à un verre local, souvent verdâtre,…
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