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T comme tapisserie : les XVIIe et XVIIIe siècles

Résultat 147 200 EUR
Publié le , par Marielle Brie de Lagerac

La création d’ateliers royaux sous Louis XIV rompt avec la muralité spécifique aux tissages médiévaux et Renaissance. Dans ces lieux au service du pouvoir, le métier s’ancre comme un art du multiple également inféodé à la peinture. 

Manufacture royale de Beauvais, d’après Guy Louis Vernansal, Jean-Baptiste Monnoyer... T comme tapisserie : les XVIIe et XVIIIe siècles
Manufacture royale de Beauvais, d’après Guy Louis Vernansal, Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Belin de Fontenay, premier tiers du XVIIIe siècle, tapisserie de l'« Histoire de l'Empereur de Chine » représentant La Collation, signée de Guy Louis Vernansal, 333 394 cm. Hôtel Drouot, 2 décembre 2019. Ader OVV. M. Dayot.
Adjugé : 147 200 €
Bien avant que Colbert, en 1662, n’entreprenne de réunir aux Gobelins des manufactures parisiennes dispersées, Louis  XIII en 1627 avait exigé le retour de Simon Vouet, alors en Italie. L’entreprise avait vocation à faire collaborer le peintre avec Maurice Dubout, tapissier du roi exerçant aux ateliers du Louvre. Si la peinture affermit le pouvoir royal, la tapisserie permet d’en faire partout ressentir la présence. C’est également dans ce dessein que Colbert place Charles Le  Brun à la tête des Gobelins. Au maniérisme Renaissance et au lyrisme poétique, que Vouet puisait dans les romans, poèmes et autres épopées alors à la mode, succède un classicisme tout à la gloire du jeune Louis  XIV. Les tentures tissées d’après la peinture ne sont certes pas originales mais entendent diffuser des modèles et deviennent la norme. Celles de l’«Histoire d’Alexandre», des «Muses» ou des «Saisons»…
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